On a été dans l’entrepôt. Y avait une trentaine de remorques à quai, à charger.
Saïd est venu me voir.
« Bon. Ca, c’est tes ordres de chargement, dessus y a le numéro de la remorque. Tu vois les palettes, là au début de l’allée 3. Tu les dépalettises, tu prends un ou deux cartons, tu les fous sur le diable et tu les vas les mettre sur les palettes derrière les remorques. Sur l’ordre de chargement, t’as le nombre de cartons pour chaque remorque. T’as pigé la fiotte ?
« Oui, Chef »
« Bon, alors au taff »
Les cartons pesaient une tonne. A chaque fois, fallait les prendre, les mettre sur le diable, les apporter à côté de la remorque et les reprendre pour les poser sur la palette. Les autres en apportaient d’autres, visiblement plus légers. Cette enflure de Said m’avait filé les plus lourds.
Quand la palette était pleine, les mecs du chargement la filmait et la rentrait dans la remorque avec un chariot élévateur. Pour eux, c’était cool !!!!
Après une demi-heure, j’étais en nage et les bras me faisaient mal.
Saïd était tout le temps sur mon dos, à m’engueuler parce que j’étais trop lent.
Les autres, ça les faisait marrer !!!!
A une heure du mat, c’était la pause. Le Boss nous a rejoints.
« Alors, la tapette, Saïd, t’en penses quoi ? »
« Ben, c’est pas un cadeau. Il est lent et ça manque de muscle »
« Faut qu’il apprenne. Je compte sur toi, il est là pour en baver »
On a été au réfectoire. Avant de partir, j’avais préparé deux sandwiches, un pour le Boss, un pour moi, facturé 10 €.
J’ai tendu son sandwiche au Boss.
« Déballe le tien et suis moi »
« Oui, Boss »
Il m’a emmené aux chiottes. Les autres ont suivi, pour voir ce qui se passerait.
« Fous ton sandwich dans une pissotière. »
J’ai obéi. Il a sorti sa queue et a pissé sur mon sandwiche. Quand je l’ai repris, il était total détrempé.
« Maintenant tu peux le bouffer »
Les mecs se sont marrés. J’ai tant bien que mal bouffé mon sandwich.
« La pause c’est trois quarts d’heure. Tu te mets à poil et tu restes aux chiottes, s’il y en a qui veulent pisser, ta gueule sert d’urinoir. Et tu files tes trous à tous ceux qui les veulent. »
Le Boss a pris mes fringues et les as emportées avec lui. Les autres mecs ont regagné le réfectoire eux aussi, sauf le deuxième black qui est resté. Il a sorti son zob, m’a forcé à le sucer, puis m’a tiré, à 4 pattes.
Trois autres mecs ont suivi. Sur les 9 mecs de l’équipe, 5 m’avaient déjà niqué.
Quand je suis ressorti des chiottes, à poil, après m’être fait défoncer, les mecs m’ont maté.
« Alors, tu en as bien profité ? Tu t’es bien fait démonter ton petit cul, la salope ? Mais c’est pas tout, après le plaisir, le boulot. Y a encore du taff »
Je me suis rhabillé en vitesse et j’ai recommencé à transporter mes cartons.
On a fini vers 4 heures et demie.
Les chauffeurs arrivaient vers 6 heures. Les mecs ont été aux vestiaires, se changer. L’un des beurs, qui ne m’avait pas baisé, m’a emmené aux chiottes pour me pisser dans la gueule et se faire sucer. Il m’a juté sur le sweat. Le Boss est arrivé à ce moment là.
« OK les mecs, à demain. Saïd, tu peux rester 5 minutes ? »
« Ouais, sans problème »
Les autres sont partis en rigolant entre eux. Je me doutais que j’étais leur sujet de conversation.
« Alors, le nouveau, tu le trouves comment ? »
« Comme trou a bite, il a l’air d’avoir du succès, mais au boulot, c’est pas ça »
« Je t’ai dit, faut qu’il apprenne. Et si ça rentre pas assez vite, hésite pas à le cogner »
« Putain, faudrait que je passe mon temps à ça. Jamais vu un mec aussi lent »
« Ben vas y »
« Là, maintenant ? T’es sérieux ? »
« Ben ouais. T’as qu’à prendre ton ceinturon »
« Toi, le PD, nu »
Saïd a enlevé son ceinturon.
Je m’étais agenouillé, à 4 pattes.
Il a levé sa ceinture et a commencé à me cingler sur le dos.
Cet enfoiré de salaud cognait pour de bon !!!!
J’ai gueulé.
« T’inquiètes pas Saïd, il a l’habitude d’encaisser. Mais me le démolis quand même pas complètement. Demain, faut qu’il bosse. Pour ce soir, une vingtaine de coups, ça devrait faire l’affaire »
Après m’avoir envoyé les 20 coups autorisés, Saïd a sorti sa teub à son tour.
« Putain, ça m’a excité de te démolir. Suce »
Je l’ai pris en bouche et l’ai fait jouir.
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